Quelques points de repères historiques : Le Dr Mikao USUI eut une vie spirituelle très riche, ayant connu des succès de carrière, avec l’avènement des Meijing au pouvoir. Il partageait avec Meijing l’amour des poèmes philosophiques, qu’il fit réciter en boucle par ses premiers élèves, à la manière des Mantras. Son succès matériel fut de courte durée et il fut employé à différentes fonctions, afin de vivre décemment. Insatisfait de ne pouvoir découvrir le vrai sens de la vie, il se mit à voyager en Amérique et en Inde et fut inspiré par le bouddhisme japonais grâce à sa rencontre avec un directeur spirituel Tendai. Il avait déjà remarqué chez lui cette capacité à soulager les maux de ses contemporains par l’apposition des mains, mais, à ce moment, il n’y attacha pas plus d’attention. C’est par hasard, au gré de ses études qu’il découvrit des dessins anciens de symboles, dont on retrouve également trace dans la tradition bouddhiste tibétaine. Il n’avait aucun moyen d’en comprendre la signification, mais eut le pressentiment qu’il tenait là des idéogrammes d’une puissance spirituelle inégalée. C’est au début du siècle dernier, dans les années 1910, qu’il ressentit le besoin d’une méditation prolongée sur le Mont Kurama, non loin de son monastère Tendai, endroit réputé sacré, en contact avec l’énergie universelle, où se rendaient beaucoup de pèlerins pour méditer. Toujours en quête du sens à donner à sa vie, il espérait y trouver une réponse. Il y passa 21 jours de méditation, au cours desquels il eut « l’illumination » qu’il attendait : la compréhension profonde de la signification des symboles découverts précédemment et la méthode pour les utiliser dans toute leur puissance. A son retour du Mont Kurama, une catastrophe naturelle eut lieu dans la région. Il apporta son aide aux victimes et remarqua une fois de plus le pouvoir guérisseur de l’apposition des mains et l’état de détente qui se substituait à la souffrance. C’est à cette occasion qu’il reçut le titre honorifique de Docteur. Fort de ces enseignements, il décida d’ouvrir un premier centre Reiki à Rajano. Suivi d’un plus grand encore, près de Tokyo, où il commença à enseigner le Reiki sous forme de méditations en groupe et basé sur les poèmes de l’empereur MEIJING.
Ce fut M. Eguchi, un initié, qui systémisa la technique d’imposition des mains dans les soins REIKI, avec l’approbation de Mikao USUI. Le Reiki prit un nouvel essor dans les années 20, avec l’arrivée de disciples issus des hautes sphères de la Marine Impériale, qui codifièrent l’enseignement REIKI, dans des formes proches de l’enseignement actuel. A la mort du Dr USUI, en 1926, Eguchi et M. Hayashi fondent chacun un centre de REIKI, perpétuant ainsi le développement du Reiki.
En 1935, une sino-américaine, Hawayo TAKATA fréquente la clinique de M. Hayashi, en espérant guérir d’une tumeur cancéreuse. Fascinée par les effets du Reiki, elle se fait initier par Hayashi, qui la désigne comme l’héritière du système. C’est ainsi que le REIKI passe dans le monde occidental, via les Etats-Unis. Il est possible que provient d’elle le rattachement au Reiki de la notion de chakras, utilisée en Inde depuis des millénaires grâce à l’initiation au Prana, qui évoque la même notion d’«énergie vitale». Mme TAKATA initiera à son tour sa petite-fille Phyllis FUROMOTO, qui, aidée par M. Mitchell, parcourt le monde pour diffuser l’enseignement du REIKI USUI RYOHO, le système de Reiki USUI.
Aujourd'hui, le Reiki continue à se transmettre. Des cliniques de Reiki voient le jour. Plusieurs hôpitaux proposent des soins Reiki. Certaines assurances en Allemagne et en Suisse remboursent les séances de Reiki. De plus en plus de personnes ont entendu parler du Reiki. Certaines ont vécu des séances de Reiki et de plus en plus vivent l’initiation.